Cette peinture d’une vue en hauteur d’un coin de campagne de Seine-et-Marne rend hommage à la beauté des arbres – a priori des pommiers – dont les branches chargées de fleurs blanches telles des feux d’artifice neigeux, font exploser leurs beautés virginales et semblent déséquilibrer le paysage.
De la prairie au premier plan, aux branches d’arbres dépassant du paysage à l’arrière plan, les espaces volumiques, peints tels des jets de matières solaires, s’enchainent dans une spirale foisonnante où arrivent à surnager quelques maisons géométriques.
Toile terrienne, cette œuvre célèbre la force éclatante d’une nature artiste, créatrice sans fin de couleurs et de formes éphémères, face à laquelle le peintre tel un disciple témoigne de la vérité intemporelle car tous ne savent pas le voir.