Biographie 1962-1965

Germaine Lacaze lors de son exposition à la galerie Cimaise du Vieux Colombier (1962)
(photographie Albert Séeberger – coll. part. artiste)

Germaine Lacaze peignant le portrait de Madeleine Sarthoulet sur le bassin d’Arcachon (1962)

Signature au salon des Peintres témoins de leur temps (1963)

Germaine Lacaze devant « Claire à l’atelier » dans son atelier de Villeneuve-le-Comte (1964)

Pose de Denise Gence devant Germaine Lacaze dans son atelier du 115 rue Notre-Dame-des-Champs pour son portrait en duègne (1965)

1962

Exposition particulière à la galerie Cimaise du Vieux-Colombier à Paris (préface de Guy Dornand).
Munie d’une solide formation classique et d’une science du dessin qui lui valut maintes récompenses, cette artiste d’origine bordelaise montre bien en ses toiles les caractéristiques que l’on attend de son hérédité occitane : saine sensualité, goût allègre de la couleur, des tons chauds, de la lumière, exaltation des joies de la vie, amour de la nature. Il y a entre elle et le paysage espagnol une harmonie, une amitié préétablies qui font de chacune de ses toiles de Castille ou de Navarre  une réussite et un hymne à la couleur.
                                                        Guy DORNAND – Libération – 31 mai 1962

Plusieurs expositions de groupe, dont une exposition avec le céramiste Edouard Cazaux et le peintre Roger Grellet à la mairie de Saint-Maur-des-Fossés. Dernière participation au Salon de l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs. Grand Prix Charles Cottet à la Société Nationale des Beaux-Arts. Prix Hog au 28ème Salon de Choisy-le-Roi. Emissions de radio.
Achat de la Ville de Paris de la toile « Nature morte à la mandoline » (4 juin 1962).

1963

Exposition particulière à la Galerie Mirage de Montpellier.
A la Galerie Mirage, ensemble très remarqué de Germaine Lacaze. Coloriste avant-tout, l’artiste unit à bon escient les tons froids et chauds, elle donne ainsi leur pleine valeur à des harmonies qui nous retiennent en raison de leur richesse, de leur distinction. Partant d’un dessin précis et nerveux, l’artiste n’abandonne rien au hasard et, chez elle, la sûreté de la composition, l’agrément d’une ligne souple, autoritaire, l’opulence et le raffinement des accords s’unissent de la façon la plus surprenante, la plus efficace. Loin de toute concession, Germaine Lacaze parle, ce qui ne gâte rien, un langage accessible à tous.
                          Jean-Louis GOURG – Mensuel Le Peintre – 15 mars 1963

Diplôme d’Honneur – 4ème prix de peinture – au 9ème Salon d’Ivry-sur-Seine.
Expositions de groupe : Galerie Colin à Paris, Tauromachie avec Brayer, Buffet, Oudot et Picasso au Musée Despiau Wlerick à Mont-de-Marsan. Grand Prix du Conseil Général de Seine-et-Marne au Salon de Fontainebleau. Médaille d’or à la Biennale de Menton. Plusieurs expositions de groupe (Présence figurative à la Galerie Dautzenberg (Paris), Galerie Colin « Le quartier du Marais vu par les peintres » …).

Publication « Germaine Lacaze » ( n°186/1963) dans la collection Les cahiers d’art – Documents réunies par Nane Cailler aux éditions Pierre Cailler.

1964

Exposition de groupe avec Yvette Alde et Simone Julienne à la galerie Mirage de Montpellier.
Achat d’un dessin par la Ville de Paris. Voyage en URSS.

Germaine Lacaze, Yvette Alde et Simone Julienne, trois peintres, trois tempéraments s’exprimant par des factures différentes, mais dont on ne peut dire d’aucune qu’elle est « féminine », cette épithète qualifiant souvent une peinture douceureuse et disons-le, assez fade.
Ainsi Germaine Lacaze s’affirme toujours comme une coloriste ardente. Sans doute est-elle aussi une dessinatrice et elle en donne une fort belle preuve dans ces deux dessins à l’encre qui fourmillent de vie. Mais si un même dessin est à la base de ses peintures, s’il permet notamment à l’artiste de bâtir avec solidité ces deux natures mortes « Panier de pommes » et « Composition au bouquet », il est beaucoup moins apparent dans d’autres toiles où il est submergé par l’abondance des couleurs. La gamme de celles-ci est très étendue. Dans « Les confitures » par exemple, ou « Les jardinets » c’est un débordement de teintes vives, vibrantes, dont Germaine Lacaze paraît d’ailleurs depuis sa précédente exposition avoir accentué l’éclat et qui sont la marque du tempérament généreux et de la joie de l’artiste.
                                   Georges VEYRENC – Le Midi Libre – 14 avril 1964

1965

Participation à l’exposition « Œuvres de maîtres vivants » organisée par la société IBM France dans son usine de Corbeil-Essonnes avec Picasso, Van Dongen et Lorjou.

Exposition de groupe « 7 ateliers parisiens, 7 femmes » à la Galerie La Calade en Avignon.
Officier des Palmes Académiques. Voyage à Rome.