Vue de la montée de la petite rue des boulangers dans le 5ème arrondissement de Paris depuis la place Jussieu sous la neige. Quelques silhouettes de passants emmitouflés humanisent la scène vue au travers de trois grands arbres noirs recouverts de neige.
C’est le soir. Les vitrines et quelques fenêtres sont illuminées d’une lumière jaune se reflétant dans les flaques de la rue. Un ciel neigeux aux couleurs roses et grises éclaire les façades des vieilles maisons.
La vision pyramidale des maisons que les ramures des arbres semblent soutenir, et le traitement tout en couleurs rosées du paysage donnent une très belle vision douce et nostalgique du quartier préservé de l’enfance et de la vie d’adulte de l’artiste. En effet, Germaine Lacaze suit les cours de l’école primaire de cette rue dès son arrivée à Paris en 1918 à l’âge de 9 ans, son père travaillant à la halle aux vins (devenue l’Université de Paris-Jussieu), et habite dans le Vème arrondissement au 27 puis au 41 rue Monge jusqu’en 1947 et au 2 rue des Arènes jusqu’en 1974.