Matinée à Pyla-sur-mer

Petit coin de plage en matinée devant le bassin d’Arcachon, avec, vus de dos, quelques baigneurs assis sur la plage au pied de deux parasols, dont l’un est fermé et l’autre ouvert et incliné, dont la couleur mauve irradie l’ensemble de l’œuvre.

Les tâches lumineuses jaune clair parsèment la toile à la surface du sable, de l’eau et du ciel créant une belle atmosphère où baigne la plage.

Les touches de peinture lacazienne recréent la lumière et le monde.

Arcachon, les parasols sur la plage

Très belle vision chaleureuse d’un coin de plage où se superposent de bas en haut, entre un bord de mer et un ciel traités avec les mêmes couleurs bleu-vert teintées de rose, des baigneurs sur le sable, des parasols, des tentes arcachonnaises et un paysage sablonneux.

Le corps d’un baigneur bronzé allongé sur le sable sur sa serviette mauve est le point central de la composition, d’autant plus que les autres baigneurs assis semblent l’entourer à distance sous leurs parasols, dont les formes multicolores surdimensionnées illuminent la toile.

Mais la vraie prouesse de cette œuvre est la juxtaposition d’une multiplicité de couleurs, chaudes et froides, sombres et claires, qui prennent le dessus sur les formes sous le pouvoir d’un soleil qu’on devine généreux.

Les Abatilles, sur la dune

Une vue de plage quasi abstraite, où tentes, pins et baigneurs servent de véhicules pour rassembler toute une harmonie de couleurs et de formes en un éther surchauffé où les vibrations de chaleur dissolvent formes et couleurs.

Le sable de la grande dune et ses ombres baignent la toile d’une couleur jaune laiteuse, d’où émergent en partie basse de la toile les formes géométriques des cabines de plage et en partie haute quelques pins brossés en quelques traits sombres.

Mirage créé par la configuration d’une dune redressant la perspective du sol sablonneux dans une atmosphère étouffante d’un été sur une plage d’Arcachon, l’artiste transfigure la réalité banale d’une plage atlantique dans une dimension fantastique où seuls l’alignement des couleurs chaudes et froides et quelques formes triangulaires résistent.

Sur la dune

Scène de plage ensoleillée au pied de la dune avec, dans un triangle, en partie basse de la toile, un bord de mer aux couleurs vertes où des baigneurs profitent des vagues de l’Atlantique. Quelques parasols rouges, verts, jaunes et bleus apportent des formes sphériques  colorées au paysage, sous lesquels sont réfugiés des baigneurs aux corps bronzés.

Vue surplombant l’immensité de la plage océane où la ligne des tentes et parasols rejoint celle des baigneurs, dont les différentes attitudes sont détaillées en quelques coups de pinceau, debout, allongés ou assis sur le sable, ou attendant dans l’eau les rouleaux.

Vacances à la plage, coucher de soleil, baie d’Arcachon

Plage d’Arcachon : dans la perspective d’un soleil d’été se couchant en plein ouest dans l’océan, derrière la presqu’ile du Cap-Ferret, l’artiste brosse tout un panel foisonnant de baigneurs – plutôt habillés – et de tentes rayées dans des plans de plus en plus petits .

Seul se détachant au premier plan, face à nous sur la droite, le dos tourné au soleil, un homme avec une barbe rousse lit son journal devant un parasol de la même couleur orangée et d’une forme symétrique à son journal.

La palette se limite à opposer majoritairement des couleurs chaudes à dominante jaune orangé et des couleurs froides à dominante bleue, dans une tonalité douce de fin d’après-midi. Des reflets du soleil couchant irradient le ciel, la mer, jusqu’au sable de la plage au premier plan.

Peinture d’une humanité heureuse sur une plage encombrée, où chacun se côtoie en restant dans son monde, en osmose avec un coucher de soleil qui hypnotise vers la mer, à défaut des baigneurs, les planches à voile et les tentes de plage rayées typiques d’Arcachon.

Saint-Cyprien plage au soir

Cette toile brosse une scène de plage des Pyrénées orientales à Saint-Cyprien dans le Roussillon où les eaux turquoises de la Méditerranée, le sable blanc et les roches rouges créent un décor exceptionnel.

Mais, au-delà d’une opposition plus forte que sur les plages atlantiques entre les zones d’ombre et de lumière et d’une succession de plans animés de baigneurs aux couleurs aussi rougeoyantes que les rochers du paysage, l’artiste joue surtout avec des découpages géométriques pour imprimer notre rétine de quelques tâches-clés.

Ainsi, le disque solaire jaune et vert du parasol central anime indéniablement cette toile et la rend si attachante.

A la fin des années 70, Germaine Lacaze fit quelques « infidélités » au Bassin d’Arcachon et peut-être sous l’effet de ses souvenirs d’Amérique centrale, se frotta avec plaisir à la forte luminosité des paysages méditerranéens, plus rugueux, plus secs et moins aquatiques.